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Le rafraîchisseur adiabatique contribue à la sobriété énergétique
On peut décrire le rafraîchissement adiabatique comme le système de climatisation le moins énergivore du marché.
En effet, le processus naturel d’évaporation de l’eau fournit la majorité de la capacité frigorifique du rafraîchisseur. La consommation d’énergie pour la ventilation et la circulation de l’eau ne représentent que 5% de la puissance frigorifique apportée. Et son efficacité énergétique est d’autant plus importante qu’il fait chaud. Car à des températures plus élevées le processus d’évaporation s’accélère ; conséquemment l’extraction de la chaleur de l’air augmente. La capacité de refroidissement du rafraîchisseur s’accroît, pendant que la consommation d’énergie de fonctionnement de l’appareil reste identique.
De surcroît, les bâtiments peu ou pas isolés n’entraînent pas une surconsommation d’énergie significative puisque la capacité frigorifique du système adiabatique dépend à 95% de l’évaporation de l’eau.
L’énergie, nécessaire aux moteurs électriques qui animent les cycles de l’eau et de l’air du rafraîchisseur, ne demande que très peu de puissance, tant au démarrage que pendant le fonctionnement. Les pertes d’énergie dues aux frottements mécaniques de la ventilation et de la circulation hydrique ne représentent que 5% de la consommation énergétique grâce à la simplicité de la configuration matérielle.
Bien entendu la consommation électrique dépend de la vitesse de ventilation et de circulation de l’eau. Elle peut varier entre 1 et 3kWh en fonction du modèle pour rafraîchir une surface de 250m². Dans l’ensemble, un rafraîchisseur adiabatique est une source d’économie d’énergie de climatisation en période chaude pour tout industriel.
Le rafraîchissement adiabatique se caractérise par une consommation modérée de l’eau
Le secteur industriel consomme en moyenne 500 litres par jour et par travailleur. Un rafraîchisseur adiabatique évapore 120 litres par jour pour un local de 250m². Si ce local comporte 12 postes de travail, cela revient à 2% de la consommation moyenne journalière.
La faible consommation hydrique d’un rafraîchisseur adiabatique n’entre pas en conflit avec les restrictions d’usage, annoncées en période estivale, et liées au réchauffement climatique.
De plus l’eau consommée sous forme de vapeur d’eau n’a subi aucune pollution industrielle ; elle rejoint l’atmosphère, poursuivant son cycle naturel. De même l’eau vidangée peut être écoulée sans pré-traitement dans le système d’eau usée du site industriel.
Le rafraîchissement adiabatique possède une faible empreinte écologique
Nous avons noté que le rafraîchisseur adiabatique fonctionne en consommant très peu d’énergie et d’eau. Son empreinte carbone est modérée.
Le rafraîchisseur adiabatique n’utilise aucun des frigorigènes qui concourent à la pollution atmosphérique et à la destruction de la couche d’ozone. Il utilise comme seul réfrigérant la vapeur d’eau. Donc un rafraîchisseur adiabatique ne participe pas à l’effet de serre lié aux émissions anthropiques de frigogènes. Puisque la vapeur d’eau ne contribue qu’à l’effet de serre natif du globe lié au cycle naturel de l’eau. De plus un rafraîchisseur adiabatique émet une quantité infime de vapeur d’eau au regard de celles émises par les activités industrielles.
Enfin, la configuration matérielle simple d’un rafraîchisseur adiabatique induit qu’il possède un haut niveau de recyclabilité en fin de vie. Le propylène du caisson peut être recyclé en acide acrylique utilisé pour fabriquer des polymères tels que le polystyrène ou le PVC. De même l’aluminium du caisson est hautement recyclable. Le ventilateur, la pompe, sondes et autres pièces sont considérés comme des déchets électriques et électroniques s’inscrivant dans un système de collecte et de traitement cadré par la directive européenne DEEE. Le panneau évaporatif sera composté dans une déchetterie.
On peut affirmer que pendant tout son cycle de vie, le rafraîchisseur adiabatique génère un faible impact environnemental. L’achat d’un rafraîchisseur adiabatique s’inscrit dans la politique de développement durable de l’entreprise en tant qu’action contre le réchauffement climatique.