Le diagnostic qualité de l’air intérieur pour les bâtiments industriels

La qualité de l’air intérieur constitue un enjeu majeur pour la santé et pour l’environnement. À la maison ou au bureau, la pollution intérieure est 5 à 10 fois plus élevée qu’à l’extérieur ! En cause : une humidité excessive, les polluants dégagés par les produits d’entretien et les matériaux de construction, une aération insuffisante du logement, etc.

Obligatoire pour les établissements recevant du public, le diagnostic qualité de l’air intérieur (QAI) dresse un état des lieux afin d’envisager un plan d’action approprié. Quels polluants recherche le diagnostic QAI ? Pourquoi et comment mettre en place la surveillance de la qualité de l’air intérieur d’un bâtiment industriel ?

Suivez notre guide pour tout savoir sur les diagnostics QAI.

Qu’est-ce que le diagnostic qualité de l’air intérieur ?

Le diagnostic qualité de l’air intérieur (QAI) consiste à mesurer le taux de pollution dans les lieux fermés (logement, bâtiment professionnel, établissement recevant du public, etc.). Cette évaluation recherche la concentration et la source des polluants présents à l’intérieur du bâtiment.

Quels sont les polluants mesurés lors d’un diagnostic QAI ?

Le diagnostic qualité de l’air intérieur s’appuie sur différentes mesures :

  • l’analyse des polluants gazeux : dioxyde de carbone (CO2) et composés organiques volatils (COV) tels que le formaldéhyde ;
  • la recherche de particules : poussières, fibres d’amiante, etc. ;
  • la mesure de valeurs physiques : température et taux d’humidité relative.

Ces produits présentent des risques pour la santé humaine et pour l’environnement. Certains d’entre eux peuvent provoquer des cancers. C’est le cas notamment du formaldéhyde et de l’amiante. La pollution de l’air tue ainsi près de 50 000 personnes par an en France.

Quelles sont les sources de pollution de l’air dans les bâtiments industriels ?

Les locaux industriels abritent de nombreuses sources de pollution :

  • Les produits chimiques et matériaux utilisés dans les procédés de fabrication relarguent des polluants dans l’air.
  • Le transport des matériaux et des produits finis génère de la poussière, des particules, des vapeurs d’hydrocarbures, etc.
  • Les polluants de l’environnement extérieur peuvent se retrouver piégés à l’intérieur des bâtiments.

L’absence d’aération et de système de ventilation adapté concentre les polluants, et joue également sur la température et le taux d’humidité à l’intérieur de l’établissement.

Pourquoi mesurer la qualité de l’air intérieur ?

L’évaluation de la qualité de l’air intérieur constitue une obligation légale pour l’employeur. Elle favorise en outre l’amélioration de la productivité des établissements.

Le diagnostic qualité de l’air intérieur est-il obligatoire ?

En France, le décret n° 2015-1000 impose le diagnostic qualité de l’air intérieur dans les lieux accueillant des enfants (écoles maternelles et élémentaires, centres de loisirs et établissements d’enseignement secondaires). À partir de 2023, le diagnostic QAI sera obligatoire pour tous les établissements recevant du public (ERP), c’est-à-dire les locaux ouverts aux personnes extérieures (autres que les employés).

Que votre entreprise soit un ERP ou non, vous devez respecter les Valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) imposées par le Code du travail. Le diagnostic QAI vous permet de vérifier si les concentrations de polluants se situent bien en deçà des valeurs fixées par la loi, et d’envisager des actions correctives le cas échéant.

Quels sont les avantages d’un air sain dans un bâtiment industriel ?

Outre l’aspect réglementaire, le maintien d’un air intérieur de qualité présente de nombreux atouts pour la productivité de votre établissement :

  • amélioration de la santé des salariés : un personnel en bonne santé contribue à limiter l’absentéisme et les arrêts maladie ;
  • diminution des coûts d’entretien et de maintenance : les locaux restent propres plus longtemps et les machines tombent moins souvent en panne ;
  • augmentation de la qualité des produits finis : la surveillance des polluants, de la température et du taux d’humidité assure une conservation optimale des matériaux.

Comment effectuer un diagnostic qualité de l’air intérieur ?

Le diagnostic QAI nécessite des instruments de mesure spécifiques et doit être confié à un professionnel de la qualité de l’air.

Quels sont les moyens de mesure de la qualité de l’air intérieur ?

Spécialiste du traitement de l’air industriel, OBERA vous propose une gamme de compteurs de particules et d’analyseurs d’air. Ce type d’appareil mesure en continu les paramètres de la qualité de l’air intérieur grâce à plusieurs capteurs :

  • un capteur COV (composés organiques volatils) ;
  • un capteur CO2 ;
  • un capteur de poussières et de particules (PM 0,3 à PM 10)
  • un capteur de température ;
  • un capteur d’humidité.

L’analyse en temps réel assure la mise en place d’actions rapides en cas de mesures supérieures aux Valeurs limites d’exposition professionnelle.

À qui faire appel pour le diagnostic QAI de son établissement ?

Pour les ERP relevant du décret n° 2015-1000, le diagnostic qualité de l’air intérieur doit être réalisé par un professionnel accrédité par l’État. OBERA vous propose des diagnostics incluant :

  • la recherche de sources de pollution de l’air au sein de votre établissement ;
  • l’étude de la concentration des polluants (formaldéhyde, CO2, etc.) ;
  • la mesure de la température et du taux d’humidité relative.

N’hésitez pas à nous contacter pour établir un devis ou pour discuter de la mise en place de solutions de traitement de l’air industriel.

Aller plus loin : Le guide complet du traitement de l’air industriel.

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