La qualité de l’air des établissements de santé est un vrai défi. Laboratoires pharmaceutiques, pharmacies, cabinets dentaires, cabinets médicaux et hôpitaux sont directement concernés. Les composés chimiques, physiques et microbiologiques dégradent avec plus ou moins d’intensité la qualité de l’air de ces lieux.
Arrêtons-nous un instant sur cette problématique et les solutions existantes.
Sommaire
Constat sur la qualité de l’air des établissements de santé
Cabinets médicaux, salles d’attente, pharmacies et hôpitaux sont des lieux de passage de nombreux publics et professionnels. Ces lieux sont souvent sous-équipés en matériel de ventilation et de traitement de l’air. En conséquence, la concentration de polluants y est anormalement élevée, dégradant la qualité de l’air. Trois principaux polluants touchent les patients et le personnel.
Polluants chimiques de l’air dans les établissements de santé
En cabinet dentaire, les vapeurs de mercure, les désinfectants et les monomères sont omniprésents. Le formaldéhyde, le xylène et le méthanol sont des polluants chimiques issus de l’utilisation de médicaments et de désinfectants en cabinet médical.
En pharmacie, il s’agit des vapeurs d’alcool, d’acides, d’huiles essentielles et de produits chimiques. À l’hôpital, les polluants sont également très nombreux : protoxyde d’azote, isoflurane, vapeurs anesthésiques, fumées opératoires, désinfectants/stérilisants, médicaments et dispositifs contenant des phtalates.
Pollution particulaire de l’air des établissement de santé
Des polluants physiques dégradent également la qualité de l’air des établissements de santé. Ces polluants aéroportés sont des produits issus de matériaux utilisés lors des soins. En cabinet dentaire, ces matériaux sont les particules de métal, de porcelaine ou de céramique. La pollution particulaire à l’hôpital provient des plâtres, prothèses en résine et des poussières de chaux sodée.
Dans tous les établissements de santé, la pollution particulaire est aussi le support de l’aérocontamination biologique.
Polluants biologiques de l’air en établissement de santé
Dans tous les établissements de santé, les polluants microbiologiques sont présents dans l’environnement de soin et les secteurs interventionnels (hôpital). Le risque de contamination croisée est par exemple très élevé dans les salles d’attente ou les cabinets d’auscultation. Virus, bactéries, moisissures et micro-organismes en suspension dégradent la qualité de l’air des établissements de santé.
Ils produisent des risques élevés de maladies nosocomiales. E. coli ou Staphylococcus (bactéries) et Cladosporium (moisissures) sont très présentes.
Solutions d’amélioration de la qualité de l’air en établissement de santé
Améliorer la qualité de l’air des établissements de santé réduit les risques d’infections nosocomiales. Cela permet aussi de protéger le personnel d’accueil, médical, paramédical et les patients. En complément d’actions de prévention et d’un réseau de traitement de l’air (CTA), l’installation de purificateurs d’air mobiles professionnels est de plus en plus répandue. Trois grands types d’appareils existent.
Les purificateurs d’air professionnels
Améliorer la qualité de l’air des établissements de santé est possible avec ces appareils polyvalents. En ambiance ou à la source, ils captent les poussières, particules fines, polluants chimiques et biologiques. Certains purificateurs d’air dotés de filtres à haute précision traitent spécifiquement les virus et bactéries.
Les destructeurs de pollution chimique et d’odeurs
Ces équipements professionnels visent principalement les polluants gazeux. Mais ils éliminent à la fois la pollution particulaire, la pollution chimique, les odeurs et les COV. La possibilité de choisir un appareil de traitement de l’air à la source ou en ambiance facilite leur intégration dans tout type d’établissement de santé.
Les dépoussiéreurs mobiles professionnels
Ces appareils, via des bras d’aspiration, captent les poussières issues de l’utilisation de produits de soins médicaux et hospitaliers (plâtres, prothèses). Ils permettent également d’éliminer de l’air les particules de céramique et de métaux en cabinet dentaire.
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